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Si vous venez à New York chercher quelque chose et que vous ne le trouvez pas, c'est qu'il n'existe pas !

 
Programme

 

  Mercredi 7 Novembre 2002

  • La Cité dans la Cité / Un HardCorps Urbain

Un pont disséqué en 24 heures !

Beaucoup de personnes se rendent à New York pour les affaires, pour des rendez-vous, etc. Ils arrivent des quatre coins du globe et à moins de ne voyager uniquement en concorde, ils arrivent dans cette ville qui ne dort jamais, avec un décalage horaire parfois important.
Le pont habité que je propose pourrait offrir à cette catégorie de personnes une solution, un espace où toutes les tranches horaires sont représentées. D’où l’on vienne, le décalage n’existe plus.
Cette solution semble aujourd’hui d’autant plus viable que pour ces personnes, le temps est compté, ils ne restent que pour de courts séjours, pas le temps de s’acclimater au décalage.
S'ajoute le télétravail qui apparaît comme un mode de fonctionnement de plus en plus répandu. Il n’est pas rare de voir des personnes travailler chez elles, par le biais de rendez vous téléphoniques et le support des NTIC. Bien sûr, les « télé-employés » se rendent quelques fois dans l’année au siège de leurs sociétés, ont rendez-vous avec des clients, puis retournent à leur domicile exécuter la tâche. L’organisation du travail aujourd’hui, et certainement encore plus demain, tend donc vers une « personnalisation ».

La tendance actuelle, que ce soit pour les biens de consommations, les services, etc., est d’être le plus proche possible du client. Téléphones portables, voitures, services à domicile, services personnalisés… Le pont s’inscrirait ainsi dans cette tendance.

Actuellement on assiste à une nouvelle organisation du travail, parce que les moyens de transports sont de plus en plus performants, parce que le temps de travail diminue régulièrement. Il y a un bouleversement entre le temps passé au travail et le temps passé chez soi. Aujourd’hui les travailleurs choisissent leur lieu et type d’habitation en fonction de leur envie plus que pour « être proche du bureau ».
Il n’est pas rare de voir des travailleurs quitter Paris pour aller vivre en province à plusieurs centaines de kilomètres…
Pourquoi ne pas imaginer un tel phénomène à une échelle plus grande. New York semble être la ville la plus prête à ce genre d’expérience, car l’innovation reste un maître mot, le challenge, la prise de risque fait en effet parti du quotidien des New Yorkais.
De plus New York, pour plusieurs raisons, semble être lié au temps. C’est la ville qui ne dort jamais, un de ses symboles est Times Square…

Le pont est un élément de liaison physique, mais dans ce cas-ci il pourrait devenir une liaison temporelle. Pour une continuité au niveau de la personne dans son mode de vie…
Parallèle avec la Monture équatoriale en Astronomie. Principe qui permet de suivre un astre 24/24…

Inversement ce pont peut-être un moyen pour les habitants permanents d’y trouver toutes sortes de services, qui certes existent certainement dans cette ville, mais qui ne sont peut-être pas disponibles à toute heure.
New York, comme la plupart des villes américaines, est découpé en quartiers de nuit et quartiers de jours. Le pont tente ici de les réunir au même endroit.( Ref p.173 de Manhattan.)

Le pont par son insularité est « en dehors » de la ville.
Le principe de regrouper les 24 tranches horaires rend « intelligente » l’utilisation de nouveaux matériaux, ces derniers pouvant donner différentes ambiances.

 

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  Mercredi 23 Octobre 2002

  • Rappel de la notion de pont

Les ponts existent afin d’aider les gens à traverser un obstacle, une rivière, à passer sur l’autre rive.
Ils deviennent très rapidement une part importante de la vie urbaine, changeant la perception de ce qui était avant perçu comme une barrière.
Les ponts sont donc l’opposé de la résignation, de l’isolement, ils présupposent un échange et une interaction durable dans le temps. Il garde les personnes en contact.
En essayant de comprendre ce qui éloigne les personnes, alors il est possible de savoir quel genre de pont doit être conçu.


Ouverture : Les Jeunes d’aujourd’hui sont les décisionnaires de demain, ils ont donc une responsabilité importante pour notre futur. Ils ont l’opportunité aujourd’hui de se pauser, et réfléchir.

 

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  Vendredi 4 Octobre 2002

  • Réunion du vendredi 4 octobre 2002 : Remise en cause !

Remise en cause est le mot d’ordre du jour. Premièrement parce que le premier “jet“ de programme présenter à besoin d’être revu. En effet, il ne propose pas d’objectifs assez pertinents pour un bâtiment qui se place dans une ville aussi puissante au niveau économique et mondial ; ce qui était initialement exposé semble un peu “bateau“.

Voir le programme évoqué le 3 Octobre 2001.

Dans un second temps, Remise en cause pourrait devenir le fil conducteur du projet, voici quelques idées à ce propos :

Compte tenu du site choisi, de son importance le choix du programme doit donc être non seulement pertinent et quelque peu “engagé“ :

  • Le pont habité peut ici occupe ici une place stratégique qui peut être comme un outil politique :

Ici pas de ségrégation politique, raciale ou culturelle. On est ici pour discuter, dialoguer dans un unique objectif : enrichir, améliorer le système américain voir mondial (anti-mondialisation ?), et ce, en le/les remettant en cause.
Le 11 septembre 2001 a dévoiler de nombreuses failles dans le système américain aun niveau de sa politique extérieure. On connaît aussi leur politique qui tend à privilégié les riches, délaissant ainsi les pauvres.
Ce pont a donc pour fonction d’aider les pauvres à se défendre, à se faire entendre… (Attention, ne pas interférer avec les actions de l’ONU)
C’est une vision un peu utopique qui nécessite évidemment une réflexion plus approfondie.

Ce pont doit naturellement être indépendant et avoir pour gouverne de développer et favoriser les échanges, le mélange des cultures, ce qui a toujours existé ici à New York. Développer un lien (le pont est un objet liant) entre les peuples : voir http://www.livingbridges.net/

  • Le pont habité peut ainsi devenir un extraordinaire moyen de communication :

Les Etats-Unis sont les maîtres en matière de communication et aussi en innovation, le pont situé au milieu de l’East River propose un moyen insolite et fabuleux de communiquer à l’ensemble de la ville (en tout cas une grande partie) les idées développées sur celui-ci. (et ceci sans compter que New York est certainement une des villes les plus observées par la scène internationale)

Comme moyen technique de communication qui pourrait prendre sa place ici, nous pouvons imaginer le système que Blinkenlights va proposer en septembre à Paris :
Dans le contexte du festival Nuit Blanche à Paris, l'équipe va transformer la Tour T2 de la Bibliothèque nationale de France en un écran d'ordinateur géant. l'installation Arcade se veut être le plus grand écran d'ordinateur jamais réalisé dans le monde.
l'installation diffusera un kaléidoscope d'animations et d'applications interactives qui changeront constamment.
pour plus d'infos : http://www.blinkenlights.de/arcade/

Le rôle de l’architecte est ici de proposer une alternative à ce système, une remise en cause pour le bien de ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre ou de se faire entendre.

Dans sa position et sa morphologie, le pont implique cette opposition :
Le pont est étiré horizontalement et s’oppose donc à la forêt de gratte-ciel représentant l’impérialisme américain, qui dans le fond et dans la forme (ces tours d’une centaine d’étages) ont montré leurs faiblesses le 11 septembre 2001.
Le pont est un objet indépendant car insulaire, dans une certaine mesure car il a nécessairement besoin de “liens“ le raccrochant à la “réalité“ — les berges — pour exister.

 

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  Jeudi 3 Octobre 2002

 

Les citations en italique proviennent du livre Manhattan, La fabuleuse histoire de New York, des Indiens à l'an 2000. Anka Muhlstein, éditions grasset. 1986.

 

  • Intentions :

New York est exceptionnelle parce qu’aucune ville ne lui ressemble, j’ai donc chercher à faire émerger de son histoire les critères qui lui ont procuré cette singularité… et beaucoup sont apparus, je n’en retiendrais que trois principaux et essentiels :


Tolérance, Dynamisme et Attractivité.


Ces 3 maîtres mots sont complémentaires ; l’un est la conséquence de l’autre, et inversement, ils sont simplement indissociables.
Quoi de mieux pour un pont habité, qui lui aussi tend à devenir un lieu unique, une exception dans le paysage new yorkais que de procurer aux personnes qui l’habitent, mais aussi à ceux qui le traversent, un lieu possédant ces trois qualités.
Une même volonté : cohabiter sur un pont habité, ensemble, pour apprendre, partager et échanger, ceci dans une bonne entente et une profonde motivation.

  • Tolérance :

“Le deuxième facteur qui expliquait l’attachement des étrangers à la ville et l’aisance de leur intégration était la découverte de la tolérance.“


Ce pont doit ainsi dégager une atmosphère de bien être, (n’oublions pas que le symbole de la ville n’est autre que la Statue de la Liberté) où la couleur de peau, l’âge, et les croyances s’entremêlent sans déchaîner les révoltes, le pont habité doit être un lieu accueillant. Les promeneurs traverseront sans craintes, et auront même envie de s’y attarder, d’y revenir et pourquoi pas de s’y installer.


Pour qu’un esprit de tolérance s’installe sur cette “embarcation“, ses occupants doivent “s’unir“ pour un même projet : apprendre et partager, sans cesse, c’est pourquoi je parle de dynamisme, Anka Muhlstein nous le rappelle : “deux caractéristiques de la ville dérivent de la suprématie absolue du commerce. D'abord une volonté évidente, de la part de cette population cosmopolite et disparate, de vivre et de travailler ensemble, volonté qui se traduit par un vif attachement à la liberté de conscience et par le sentiment très net que l'intolérance religieuse interdirait l'éclosion du succès commercial. Cette ville ouverte sur la mer, accueillante, a bien appris la leçon de ses maîtres hollandais : " L'arche de Noé, c'est la tolérance obligatoire ".“


"Aussi étrangers qu’ils puissent être, ils étaient chez eux, plus à l’aise au bout de quelques semaines, de quelques mois, ou de leur première ou deuxième année, qu’ils ne l’avaient jamais été de leur vie."

  • Dynamisme :

Pas de statisme, les activités sur le pont doivent répondre à ce critère.
Lieu d’enseignement, différent d’une Faculté dans son organisation. Ici on peut louer un appartement pour une durée déterminée seulement… parce qu’on a de la chance de pouvoir être ici, cette chance doit pouvoir être transmise à d’autres, et le pont ne doit pas “vieillir“, le lieu doit rester dynamique.
Échanges internationaux, pourquoi pas un lien privilégier, particulier avec le projet de Jaax à Bruxelles sur les cultures urbaines ?


“Ensuite, la domination du commerce exige la subordination de la politique à l'intérêt des marchands. Ce qui compte, ce n'est pas l'État en soi, mais le négoce.“
“Cette ville, tout entière dominée par le commerce, ignorait les préjugés nationaux ou religieux. La conscience de classe existait, mais la classe étant définie par les revenus, et non par la naissance, elle s’ouvrait à qui prouvait son talent ; ni les huguenots, ni les juifs, ni les Irlandais, ni les Allemands ne se heurtèrent alors aux générations malveillantes qui rendront l’existence si rude aux immigrants du XIXe siècle.“

“Si on débarquait à Chicago, à Détroit ou à Pittsburgh, la capitale de l’acier, on allait droit à l’usine, tandis qu’à New York on appréciait les ouvriers spécialisés, les artisans.“

  • Attractivité :

"A en juger par le nombre prodigieux d’immigrants qui y débarquèrent, New York devait être la ville la plus attirante du monde.“

Je ne développerai pas ce point, car il est la conséquence des deux précédents… En effet, un lieu à la fois dynamique et tolérant n’est-il pas attractif ?


“Le deuxième facteur qui expliquait l’attachement des étrangers à la ville et l’aisance de leur intégration était la découverte de la tolérance.“


“En 1830, New York se détache donc du peloton et devient la plus grande ville américaine en termes de population, de richesse et d’activité. New York, écrivait Walt Whitman, de par “son incessante animation“ est capable “d’abattre sans arrêt de nouveaux atouts“.

 

  • Financement :

Différentes sources de revenus, pour 2 dépenses différentes :

Construction

Maintenance

- Investisseurs privés (promoteurs)
- Fonds publics, de la ville, de l’état, du pays
- Fonds internationaux.

- Loyers
- Baux commerciaux

 

 

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arthur gential diplome d'architetcure, un pont habité à new york